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jeudi 16 février 2023
Spécial Festival Culturel Guma 2021 en Images
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vendredi 14 juillet 2017
Premier Festival Culturel Guidar
Premier Festival de la Culture Guidar du 03 au 05
Novembre 2017 à Guider
C
a y est ! La 2e Assemblée générale ordinaire
(AGO) de notre association, GUMA-ASPROCG, va se tenir cette année, les 3, 4 et 5
novembre, à Guider, son siège. Couplé à cet événement, aura lieu la toute
première édition du festival culturel guidar.
Pour des raisons diverses, nous n’avons pu
tenir le rythme normal d’une assemblée tous les deux ans. En effet, après la
première AGO de 2011, nous aurions dû en tenir une en 2013 et une autre en
2015. On n’a pas pu le faire. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, nous sommes
décidés à organiser cette importante rencontre qui apparaît, au vu du succès
des deux précédentes assemblées (l’Assemblée générale constitutive de 2009 et
la 1ère AGO de 2011) comme des grands moments de retrouvailles et de réflexion
pour le peuple guidar. Nous allons y faire le point de l’évolution de notre
association et prendre les résolutions pour lui redonner un nouvel élan. Il
s’agira également d’une assemblée élective. Plusieurs membres du Bureau
exécutif et du Comité permanent des conseillers nous ont définitivement quittés
depuis la dernière occasion. Il faudrait donc les remplacer. Mais aussi et
surtout, il faudrait donner l’occasion à ceux et celles de nos frères et sœurs
qui ont de meilleures potentialités et dispositions de prendre des
responsabilités pour booster le fonctionnement de notre association. J’en
appelle donc à tous ceux qui souhaitent assumer des postes de responsabilité au
sein des différents organes de notre association de se préparer en conséquence
en se mettant en règle : disposer d’une carte de membre en bonne et due forme
et s’être acquitté de toutes ses cotisations.
Un événement pouvant en cacher un autre, nous
avons décidé d’organiser concomitamment la première édition du festival
culturel guidar. Qu’est-ce qu’un festival ? Pourquoi organiser un festival
guidar ?
Parmi les nombreuses définitions qu’en donnent
les spécialistes, on peut retenir tout simplement qu’un festival est une
manifestation à caractère festif, organisée à époque fixe et récurrente
(annuellement, le plus souvent) autour d'une activité liée au spectacle
(musique, cinéma), aux arts, aux loisirs, etc., d'une durée de un ou
plusieurs jours. Luc Benito dans son ouvrage Les festivals en France : Marchés
– enjeux et alchimie définit le festival comme « une forme de fête unique,
célébration publique d’un genre artistique dans un espace-temps réduit ». De
cette définition, on comprend qu’un festival est un projet « détonnant » dans
la mesure où chaque festival est un évènement « unique » en son genre et
festif.
Un internaute publiait sur sa page Facebook le
9 novembre 2012 un article sur la prolifération des festivals culturels au
Cameroun. Il citait notamment le Nguon chez les Bamoun, le Ngondo du peuple
Duala, le Mbog-lia des Bassa ou encore le festival culturel Yem-Yem. On
pourrait en ajouter bien d’autres comme le Tokna Massana qui vient de tenir en
avril dernier sa 6e édition à Bongor. Et il s’interrogeait : « Et si tout ce
vaste déploiement n’était que de la poudre aux yeux destinée à dissimuler stratégiquement
certaines manœuvres politiciennes inavouables ? Et si par malheur, ces
rendez-vous considérablement populaires préparaient sournoisement autre chose
que ce qui est généralement et généreusement proclamé à la face du monde
? »
Alors, est-ce que l’organisation du festival
culturel guidar répond-il à la mode ou cache-t-il un agenda mesquin ?
En fait, organiser un festival c’est répondre
à un certain nombre de questions : Quoi ? Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Pour
nous, la réponse à ces questions éclaire en même temps notre réelle ambition.
Quoi ? Un festival culturel guidar. Pourquoi ? La question du bienfondé du
festival culturel guidar a été posée dès la naissance même de GUMA-ASPROCG. Les
réflexions qui ont mené à la création de l’association ont identifié
l’organisation d’un festival culturel comme instrument indispensable pour la
sauvegarde et la promotion de la culture guidar. La première AGO a également
adopté le festival parmi les actions du programme. Pour qui ? Pour le peuple
guidar, d’abord, mais aussi pour tous les peuples du Mayo Louti et tous hommes
intéressés par la culture universelle. Comment ou quel contenu ? Notre festival
culturel comportera des danses et chants traditionnels ; les prestations des
artistes-musiciens modernes guidar ; des expositions de l’art et de la cuisine
guidar ; la construction d’une concession guidar ; des conférences-débats. En
clair, le festival culturel entre dans le cadre des actions phares qui doivent
concourir à la défense et à la promotion de la culture guidar, comme défini par
notre association culturelle, GUMA-ASPROCG. C’est tout, c’est grandiose, c’est
vital pour les Guidar et pour la culture tout court, c’est noble ! Il n’est
donc pas nécessaire de lui trouver une autre raison d’être.
Cela étant, le festival culturel guidar
n’occupe pas tout l’espace des festivals dans notre département ou chez Guidar.
Des festivals similaires peuvent être organisés par les peuples voisins, ce qui
serait une bonne chose pour l’expression de la diversité culturelle du
Cameroun. Des festivals thématiques autour de la danse, des chants, de
l’artisanat, peuvent être organisés par d’autres associations ; par exemple des
organisations estudiantines. Chaque festival ayant son propre champ d’action,
sa définition dans le temps et dans l’espace, il ne saurait y avoir de
concurrence malsaine.
Ceci étant posé, la phase pratique de
l’organisation de notre festival a commencé. Nous avons adopté le nom :
GUMA-Festival culturel guidar. Pourquoi GUMA ? Le guma, c’est le grand tamtam
qui symbolise la danse la plus populaire en pays guidar et qui se joue lors des
plus grands événements : les fêtes annuelles des villages, la fête des jumeaux
et, de nos jours, toutes les grandes manifestations publiques. C’est le nom et
le logo qui sont également liés à notre association culturelle, GUMA-ASPROCG.
Un logo du festival a également été adopté, consistant en un cercle comportant
au centre le guma devant une montagne, symbolisant les lieux d’implantation des
principaux villages du pays guidar ; le nom du festival et en guidar, la phrase
Ma henzi? net ?iy na Ka?a qui veut dire « culture guidar » sont inscrits autour
de ces symboles. Le thème général du festival est "Environnement, culture
et santé : des évolutions à maîtriser". Il est question de nous interroger
sur les conséquences de la dégradation de notre environnement. La culture,
c’est l’adaptation d’un peuple à son environnement. Si celui-ci change
profondément, soit le peuple adapte sa culture pour continuer à y vivre, soit
il migre ou il disparaît. La tendance actuelle à la migration des Guidar hors
de leur territoire d’origine sera-t-elle la seule réponse au changement de leur
environnement ? Telle est la problématique que nous aurons à affronter de plus
en plus. Le lieu sera Guider, capitale du pays guidar et siège de notre
association. Les dates : les 3, 4 et 5 novembre 2017. Parmi les outils de
promotion de l’image du festival, nous avons décidé de confectionner un pagne.
Des commissions ont été mises en place.
Les préparatifs sont donc bien lancés. Nous
sommes notamment à la recherche des financements. Tous les Guidar, fiers de
leur culture, doivent se mobiliser comme un seul homme pour la réussite de cet
événement essentiel pour leur survie. Aucun apport, quel qu’il soit, ne sera de
trop pour organiser une belle fête à Guider. Vous pouvez et devez vous servir
de ce site internet de notre association pour faire vos propositions. Mais nous
invitons aussi tous ceux qui animent des réseaux sociaux ou des groupes de
discussions sur Whatapp et autres mailings groupes de partager les points de
vue constructifs sur cet événement.
Albert Douffissa
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vendredi 15 juillet 2016
mardi 2 décembre 2014
« L’ÉCOLE » CHEZ LES « ƊIY NA KAƊA » : HIER ET AUJOURD’HUI
Par
Justine TEMEYISSA PATALÉ[1]
Le mot école
dans sa définition désigne un établissement ou une institution où l’on enseigne
les éléments de lettres, de sciences et d’arts. Il s’agit aussi d’un ensemble
d’instructions et de moyens mis en œuvre pour assurer la formation et le
développement socio-culturels d’un être humain. Dans son acception moderne, le
terme est plus utilisé pour dénommer une institution bien structurée qui a pour
charge le suivi progressif, dans le temps, des capacités cognitives des hommes,
et l’insertion socioprofessionnelle de ceux-ci. C’est dire qu’il est question
du pôle infrastructurel qui est surtout pris en compte. Dans cet article il s’agit
de mettre en exergue la notion de l’école dans la société guidar,
spécifiquement les « Ɗiy na Kaɗa ».
Deux élèves à Guider (2014) |
Le terme école
est désigné en langue guidar par l’expression « Kiti na wyaka » ; littéralement « kiti » signifie
« endroit » et « wyaka »
« apprendre » : l’endroit où l’on apprend. Il y aurait
certainement eu l’influence occidentale dans une telle appellation. Car, la
définition du mot école semble alors dépendre du lieu où l’on se trouve pour
acquérir un certain nombre de connaissances. En tout état de cause c’est la
pensée de l’apprentissage qui est soulignée dans la thématique de l’école,
puisque apprendre, avons-nous dit, c’est acquérir des connaissances, mais aussi
et surtout, faut-il ajouter, une acquisition par un travail intellectuel et/ou
par expérience.
Toutefois,
selon la culture guidar, l’école désigne, dans un sens large du terme, le lieu
où l’on apprend les bonnes manières et le comment vivre : en plus du
savoir purement théorique, c’est le savoir-faire
et le savoir-vivre qu’il faut
envisager. L’enjeu est donc énorme : ce sont les idées de pratiques, d’habileté, etc., dans le sens de faire
(technique) et de bien-être ou de bien se comporter (sagesse) qui
sous-tendent l’idée d’école chez le Guidar. C’est pourquoi, l’apprentissage, dont
il est question ici, est ressenti de prime à bord, dans le quotidien de
celui-ci. Les activités cognitives sont le plus souvent reparties selon le
genre et l’âge.
Des femmes entrain de travailler |
La
jeune fille par exemple apprend des recettes de cuisine avec la mère, elle est
formée aux travaux ménagers en général (la propreté de la maison, la buanderie,
etc.), à certains travaux champêtres (la culture et la récolte des arachides,
du sésame, le niébé[2],
et la cueillette et le séchage des légumes par exemple) et à certaines
techniques manufacturières comme la poterie et le filage du coton. Elle est
aussi préparée pour sa future maternité. Le jeune garçon, quant à lui, apprend
les techniques champêtres (la culture du mil et du maïs) et architecturales
avec le père (la construction des casses et de leurs toits en chaume
notamment). Il est éduqué et formé pour exercer les tâches qui demandent
généralement plus de force physique.
Le port du toit en chaumes par de vaillants jeunes hommes |
Les
adultes ne sont pas aussi en marge. Ceux-ci font dans l’école de la vie. Ils sont en même temps formateurs et éducateurs
de leurs progénitures et des plus jeunes. Ils sont normalement appelés à être
les modèles pour ces derniers dans plusieurs domaines ; ils doivent leur
apprendre à surmonter les difficultés de la vie. Par de là une telle
structuration va transparaître toute une philosophie
de l’éducation qui peut être illustrée à travers les soirées au clair de la
lune, soirées jonchées de contes, de devinettes, de proverbes (Ma Gawla), de jeux sociaux et éducatifs,
de proverbes, etc. ; chacun y a en effet un rôle à jouer dans
l’édification complète de sa propre
personne/personnalité et celle de ses congénères. Le Ɗiy na Kaɗa est donc dans
une école de la solidarité. C’est d’ailleurs fort à propos que les auteurs de Le village Djougui. 20 ans d’expérience d’un
Comité de développement au Nord Cameroun affirment :
Les
champs étaient labourés à tour de rôle, selon un calendrier arrêté de commun
accord entre l’homme et ses épouses et en fonction des priorités du moment. Les
jeunes s’occupaient du gardiennage des animaux (petit ruminant ou bovins), les
tout petits restaient à la maison, parfois avec les vieillards lorsque ceux-ci
ne pouvaient plus travailler. Ils gardaient la maison contre les intrus et les
chiens errants, chassaient les oiseaux granivores au moment des récoltes ou
protégeaient les poussins contre les rapaces[3]
Nonobstant
une telle peinture de la réalité éducationnelle et éducative du peuple guidar,
une préoccupions demeure : Où en sommes-nous Aujourd’hui ? Le
jeune garçon guidar a du mal à faire un toit en paille. Que dire de La fille
qui a de la peine à réaliser avec dextérité les mets traditionnels tels le Tasba[4],
le Zoula[5]
mederkene, le Zingéli[6]
Kong Kong et j’en passe. Est-ce à dire que cette charge éducative et
éducationnelle est désormais confiée à l’école moderne ?
Parlant de l’avènement de l’école moderne dans
la société guidar, celle-ci, faut-il le noter, a été sous l’influence des
colonisateurs et, parallèlement, des premiers missionnaires (les Oblats de
Marie Immaculée en particulier). Pour question d’illustration nous pouvons
mentionner l’ordination sacerdotale de Claude Marie Dawai[7], le
22 mai 1972, premier prêtre guidar. Cela ne nous étonnera pas, qu’en 1947 déjà,
l’école de Guider ne comptait que 60 élèves[8]. À
titre de rappel, « une école fut créée à Garoua en 1906 et [celle-ci]
comptait 54 élèves en 1913 »[9].
Le pays guidar, sous la colonisation allemande[10]
comme sous la tutelle et le mandat franco-anglais, se voit doté
d’infrastructures scolaires. Le nombre très bas d’élèves au départ va
grandissant avec le temps. Seulement, il y avait des réticences de la part des
populations. Les guidar n’accordaient pas trop d’intérêt pour l’école moderne. Il
va falloir surtout attendre la période des indépendances pour voir grandir cet
intérêt pour l’éducation scolaire ; le lycée de Guider, alors lycée des
jeunes filles, est un pôle par excellence d’éducation, ceci sans oublier le
Collège Eugène de Mazenod de N’Gaoundéré, plus éloigné, et les établissements
scolaires de Garoua : plusieurs Guidar y seront formés. Mais avec le
temps, comme certains d’entre eux aspiraient à la vie presbytérale, ceux-ci
optèrent pour l’école puisque l’itinéraire pour la prêtrise était le grand
séminaire, passant par le petit séminaire. Entre autres, les Grandes écoles sur
le territoire national (l’Université de Yaoundé singulièrement à travers ses
écoles de formation que sont l’ENAM[11],
l’ENS[12],
etc. et le Centre Universitaire de Dschang, pour ne citer que celles-ci) vont
accueillir les natifs du terroir guidar. Les choses vont se diversifier avec la
réforme universitaire de 1993[13],
avec la création de plus d’une université d’État[14].
Plus tard beaucoup d’entre eux vont se retrouver dans le corps militaire.
Il
importe pourtant de relever une chose, c’est que chez les guidar le garçon
était le plus motivé par les parents à aller à l’école. Quant à la fille celle-ci
était réservée pour les tâches ménagères. Parfois certains parents
choisissaient financer les études du garçon au détriment de celle de la fille
puisque cette dernière étaient destinée au mariage, et par conséquent ne
devrait perdre son temps à l’école moderne. Dès lors le lieu d’apprentissage
pour la jeune fille demeurait la cuisine en particulier et le cadre ménager en
général. C’est la problématique du genre qui est alors au centre de la question
éducative. C’est avec le mélange culturel que tout semble devenir homogène,
malgré les éléments reténeurs que va charrier une certaine manière de voir « musulmane »[15]
des choses. En arrière-plan, l’éducation traditionnelle d’en tant perd au jour
le jour son éclat : il n’y a presque plus de soirées au clair de la lune,
l’oubli grandissant de plusieurs techniques culturelles et manufacturières
n’est plus à prouver. Or, l’on ne doit pas perdre de vue ces mots d’Arnold
Gehlen :
[L’homme]
vit en tant qu’être de culture,
c'est-à-dire grâce aux résultats de prévision, de planification, exercée en
commun, qui lui permet d’élaborer, à partir de n’importe quelle constellation
de conditions naturelles, des techniques et des moyens d’existence, grâce aux
modifications qu’il apporte par son activité de prévision[16].
En
revanche tout, le paysage scolaire contemporain du Guidar se métamorphose. De
nos jours avec la modernisation, les Ɗiy na Kaɗa ont compris que l’école est
bienfaitrice. Avec le temps, beaucoup vont prendre goût à l’école moderne.
Ainsi nous auront par exemple des ingénieurs et docteurs guidar. Les Guidar
sont dans presque dans toutes les sphères éducationnelles du pays, ceci malgré
leur petit nombre, comparativement à celui des autres groupes ethniques. Mieux
encore, la langue Kaɗa est désormais enseignée dans plusieurs salles de classes
du Pays ; des documents de liturgie catholique sont alors
transcrits ; tout un alphabet et un système de graphie sont reconnus. À
titre illustratif, voici l’alphabet Guidar :
Voyelles : i, e, u, ə,
u, o, a ;
Consonnes : p, b, ɓ, m, f,
v, t, d, ɗ, s, z, n, l, r, y, k, ŋ, ’, h, w ;
Consonnes
complexes :
vb,
mb, nd, sl, zl, ŋg, ŋgb, kg, gb, nz.
Il
reste cependant encore beaucoup à faire ; en ce sens que le monde
d’aujourd’hui a plus d’importance grâce au savoir.
Au
demeurant, la conception qu’on les Ɗiy na Kaɗa de l’idée
d’ « école » a évolué à travers le temps. Du lien étroit avec
les réalités traditionnelles au divorce plus ou moins consommé d’avec celles-ci
pour une liaison toujours inabouti dans sa complétude avec l’école occidentale,
le Guidar est confronté à des défis ; ceux de l’instruction et de
l’éduction scolaires dignes de ce nom qui puissent lui permettre d’être
lui-même dans sa relation avec les autres, sans pour autant se laisser
dissoudre ou diluer dans l’altérité. C’est donc un appel à une éducation et à une éducativité complète du Guidar qui est lancé, ceci à travers une éducation systématisée et un système à
éduquer, parce que maintes difficultés sont à surmonter dans l’édification
du Kaɗa.
N.B. : - Pour vos contributions, bien vouloir envoyer vos textes à l’adresse suivante : toumbapatale@gmail.com
- Vous pouvez aussi nous retrouver sur Facebook : https://www.facebook.com/DiyNaKaa
[1] PLEG (Professeur des Lycées
d’Enseignement Secondaire Général) en Espagnole de l’École Normale Supérieure
de Maroua, Extrême Nord-Cameroun.
[2]
Il s’agit à la
vérité d’une espèce de haricot, du genre Vigna, qui est consommée
sous plusieurs formes : frais, sec ou en beignets. Ses feuilles sont
consommées comme légumes.
[3] Albert Douffissa (dir.), Le village Djougui. 20 ans d’expérience d’un Comité de développement au
Nord Cameroun, Édité par le Comité de Développement de Djougui, sine data, p. 75.
[4] Le nom scientifique étant Sena tora.
[5] Feuilles du niébé, utilisées ici
pour un met particulier.
[6] Feuilles d’oseille (plante
potagère dont les feuilles, à la saveur acide, sont consommées), utilisées ici
pour un met particulier.
[7]
Ecclesia, Garoua, N°9, pp. 16-20.
[8]
Albert Douffissa (dir.), Le village Djougui. 20 ans d’expérience d’un
Comité de développement au Nord Cameroun, op. cit., p. 58.
[9]
Ibid.,
p. 49.
[10]
Dans la localité de Guider notamment.
[11]
École Nationale de l’Administration et de la Magistrature.
[12]
École Normale Supérieure.
[13] Cf. Ministère de l’éducation National du
Cameroun, La réforme universitaire au Cameroun, Yaoundé, CEPER, 1993.
[14]
Les
Université de Buea, Douala, Dschang, N’Gaoundéré et Yaoundé 2.
[15]
Conception
notamment marquée par la non-scolarisation de la jeune fille.
[16]
Arnold
Gehlen, Anthropologie et psychologie
sociale, Presses Universitaires de France, 1990, p. 53.
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