samedi 21 octobre 2017

May zidde det paslkandawke

Mezignezigne kaŋna,

May ziëëe dét paslkandawké

Gémndék na Méliƴ témbat iyyaë heyëeñëe.
Yañ Sleëu ampa harata.
Yañ tél éwulliné.
Yañ méya Sleëu aka kita ana Méliƴ da kana.
Sleëu, nok kami kémpa harat Gémndék na Méliƴ di ?
Ya naw an Buwén aziyék na, négil na äa kaŋna, mi néda égëa émpa di.
Vasna, méyani Buwén tamé, méttokoni : nok pay na éziy nok dégap äana mi déray kéziy di ?
Buwén amna : Kétéwér na Méliny déda ézla, ndénni néziy, ka émtani.
Ya Kétéwér, nok kami kéda ézla ladi ?
Karñgbahak téëi suw offo, ya kevile mékklakañ na azlé na äa mbar di.
Karñgbaha, nok kami kéëi sén offo sén Kétéwér na Méliny di ?
Méliƴa, Bekne metiñ metiñ dé ndap wé géŋ na néfir na péluw äa kaŋna, dévawisa.
Bekne, nok médéray ké ñdapét Karñgbahak di ?
Haya, ko metiñ nan zleñ na, Bérya dédegéñ aslémaw kitik na nénzaw na äasa.
Dé énzawi néndapét Karñgbahak äana, nzeëi äa.
Bérya, nok mi Bekne agéd suk kélgéñ aslémaŋ kitik di ?
Ya Timtim, Kirtukéñ déda émasañ aka harawéñ gézloñgonñ ka, vini ndaw éëam sit a sléma bekne.
Kirni, nokum kam kéda émasañ aka hara Bérya vaŋ la di ?
Kiriŋ azlanañ na, ébba, aka hara Bérya méda émas äa. Aka Mésgele déda éñzaŋ kélazamé.
Mésgele, nok mi déda éŋzogok di ?
Dohoã dédegéŋ goãhoãk ambet gelew na, néŋzawna äa.
Dohoã, nok kami kétoñ amba Mésgele di ?
Énkile dézzoñ ékénéhéñ vov nawa, yaŋ ŋzagaŋ kiwa.
Énkile, nokum séñga kézzoŋ étoñ aka Dohoã di ?
Paslkaŋdawék téda émas ha gédévét äéhé.
Paslkandaw, émas mi as ha gédévuk äéhéñ di ?
A, Milinya, képa mésé dét Ziëëeké. Yañ nénasét na appay moko, ta éñger äa. Yañ némna néppay séta na, yañ kiyit aäéñkété. Ndéŋ démasgéwa.
Yañ Méliƴ anah kaŋna : is Ziëëek kpak, nok zéga mi nam nam na képpay na mok äa di. Més esekelek kénaŋ pkaké. Yañ mérgét Ziëëek dé gabaga. Vini daga seza dépas na, kiyét Ziëëek asaŋ babar éŋka.

Baymet yeski.

Zloktor Ëéfisa na Vondu dénéh mamba mamba vañ éska.

vendredi 14 juillet 2017

Premier Festival Culturel Guidar


Premier Festival de la Culture Guidar du 03 au 05 Novembre 2017 à Guider

C
a y est ! La 2e Assemblée générale ordinaire (AGO) de notre association, GUMA-ASPROCG, va se tenir cette année, les 3, 4 et 5 novembre, à Guider, son siège. Couplé à cet événement, aura lieu la toute première édition du festival culturel guidar. 
Pour des raisons diverses, nous n’avons pu tenir le rythme normal d’une assemblée tous les deux ans. En effet, après la première AGO de 2011, nous aurions dû en tenir une en 2013 et une autre en 2015. On n’a pas pu le faire. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, nous sommes décidés à organiser cette importante rencontre qui apparaît, au vu du succès des deux précédentes assemblées (l’Assemblée générale constitutive de 2009 et la 1ère AGO de 2011) comme des grands moments de retrouvailles et de réflexion pour le peuple guidar. Nous allons y faire le point de l’évolution de notre association et prendre les résolutions pour lui redonner un nouvel élan. Il s’agira également d’une assemblée élective. Plusieurs membres du Bureau exécutif et du Comité permanent des conseillers nous ont définitivement quittés depuis la dernière occasion. Il faudrait donc les remplacer. Mais aussi et surtout, il faudrait donner l’occasion à ceux et celles de nos frères et sœurs qui ont de meilleures potentialités et dispositions de prendre des responsabilités pour booster le fonctionnement de notre association. J’en appelle donc à tous ceux qui souhaitent assumer des postes de responsabilité au sein des différents organes de notre association de se préparer en conséquence en se mettant en règle : disposer d’une carte de membre en bonne et due forme et s’être acquitté de toutes ses cotisations.
Un événement pouvant en cacher un autre, nous avons décidé d’organiser concomitamment la première édition du festival culturel guidar. Qu’est-ce qu’un festival ? Pourquoi organiser un festival guidar ?
Parmi les nombreuses définitions qu’en donnent les spécialistes, on peut retenir tout simplement qu’un festival est une manifestation à caractère festif, organisée à époque fixe et récurrente (annuellement, le plus souvent) autour d'une activité liée au spectacle (musique, cinéma), aux  arts, aux loisirs, etc., d'une durée de un ou plusieurs jours. Luc Benito dans son ouvrage Les festivals en France : Marchés – enjeux et alchimie définit le festival comme « une forme de fête unique, célébration publique d’un genre artistique dans un espace-temps réduit ». De cette définition, on comprend qu’un festival est un projet « détonnant » dans la mesure où chaque festival est un évènement « unique » en son genre et festif.
Un internaute publiait sur sa page Facebook le 9 novembre 2012 un article sur la prolifération des festivals culturels au Cameroun. Il citait notamment le Nguon chez les Bamoun, le Ngondo du peuple Duala, le Mbog-lia des Bassa ou encore le festival culturel Yem-Yem. On pourrait en ajouter bien d’autres comme le Tokna Massana qui vient de tenir en avril dernier sa 6e édition à Bongor. Et il s’interrogeait : « Et si tout ce vaste déploiement n’était que de la poudre aux yeux destinée à dissimuler stratégiquement certaines manœuvres politiciennes inavouables ? Et si par malheur, ces rendez-vous considérablement populaires préparaient sournoisement autre chose que ce qui est généralement et généreusement proclamé à la face  du monde ? »
Alors, est-ce que l’organisation du festival culturel guidar répond-il à la mode ou cache-t-il un agenda mesquin ?
En fait, organiser un festival c’est répondre à un certain nombre de questions : Quoi ? Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Pour nous, la réponse à ces questions éclaire en même temps notre réelle ambition. Quoi ? Un festival culturel guidar. Pourquoi ? La question du bienfondé du festival culturel guidar a été posée dès la naissance même de GUMA-ASPROCG. Les réflexions qui ont mené à la création de l’association ont identifié l’organisation d’un festival culturel comme instrument indispensable pour la sauvegarde et la promotion de la culture guidar. La première AGO a également adopté le festival parmi les actions du programme. Pour qui ? Pour le peuple guidar, d’abord, mais aussi pour tous les peuples du Mayo Louti et tous hommes intéressés par la culture universelle. Comment ou quel contenu ? Notre festival culturel comportera des danses et chants traditionnels ; les prestations des artistes-musiciens modernes guidar ; des expositions de l’art et de la cuisine guidar ; la construction d’une concession guidar ; des conférences-débats. En clair, le festival culturel entre dans le cadre des actions phares qui doivent concourir à la défense et à la promotion de la culture guidar, comme défini par notre association culturelle, GUMA-ASPROCG. C’est tout, c’est grandiose, c’est vital pour les Guidar et pour la culture tout court, c’est noble ! Il n’est donc pas nécessaire de lui trouver une autre raison d’être.
Cela étant, le festival culturel guidar n’occupe pas tout l’espace des festivals dans notre département ou chez Guidar. Des festivals similaires peuvent être organisés par les peuples voisins, ce qui serait une bonne chose pour l’expression de la diversité culturelle du Cameroun. Des festivals thématiques autour de la danse, des chants, de l’artisanat, peuvent être organisés par d’autres associations ; par exemple des organisations estudiantines. Chaque festival ayant son propre champ d’action, sa définition dans le temps et dans l’espace, il ne saurait y avoir de concurrence malsaine.
Ceci étant posé, la phase pratique de l’organisation de notre festival a commencé. Nous avons adopté le nom : GUMA-Festival culturel guidar. Pourquoi GUMA ? Le guma, c’est le grand tamtam qui symbolise la danse la plus populaire en pays guidar et qui se joue lors des plus grands événements : les fêtes annuelles des villages, la fête des jumeaux et, de nos jours, toutes les grandes manifestations publiques. C’est le nom et le logo qui sont également liés à notre association culturelle, GUMA-ASPROCG. Un logo du festival a également été adopté, consistant en un cercle comportant au centre le guma devant une montagne, symbolisant les lieux d’implantation des principaux villages du pays guidar ; le nom du festival et en guidar, la phrase Ma henzi? net ?iy na Ka?a qui veut dire « culture guidar » sont inscrits autour de ces symboles. Le thème général du festival est "Environnement, culture et santé : des évolutions à maîtriser". Il est question de nous interroger sur les conséquences de la dégradation de notre environnement. La culture, c’est l’adaptation d’un peuple à son environnement. Si celui-ci change profondément, soit le peuple adapte sa culture pour continuer à y vivre, soit il migre ou il disparaît. La tendance actuelle à la migration des Guidar hors de leur territoire d’origine sera-t-elle la seule réponse au changement de leur environnement ? Telle est la problématique que nous aurons à affronter de plus en plus. Le lieu sera Guider, capitale du pays guidar et siège de notre association. Les dates : les 3, 4 et 5 novembre 2017. Parmi les outils de promotion de l’image du festival, nous avons décidé de confectionner un pagne. Des commissions ont été mises en place. 
Les préparatifs sont donc bien lancés. Nous sommes notamment à la recherche des financements. Tous les Guidar, fiers de leur culture, doivent se mobiliser comme un seul homme pour la réussite de cet événement essentiel pour leur survie. Aucun apport, quel qu’il soit, ne sera de trop pour organiser une belle fête à Guider. Vous pouvez et devez vous servir de ce site internet de notre association pour faire vos propositions. Mais nous invitons aussi tous ceux qui animent des réseaux sociaux ou des groupes de discussions sur Whatapp et autres mailings groupes de partager les points de vue constructifs sur cet événement.

Albert Douffissa
Président du BE de GUMA-ASPROCG et du Festival GUMA